Retrouvez sur cette page les parcours de nos médiateurs, formés et certifiés au sein de l’Institut 131.
Pendant 40 ans j’ai exercé, dans l’univers des médias et de la création audiovisuelle, des fonctions qui m’ont amené à connaître, à plusieurs reprises, des situations de confrontation nées de la nécessité à défendre les intérêts du groupe pour lequel je travaillais face aux enjeux politiques, juridiques et réglementaires du secteur audiovisuel.
En suivant la formation du CMAP, j’ai réalisé l’importance de faire connaître aux acteurs de ce secteur les nombreux avantages et intérêts de la méthode de médiation mise en place par le CMAP. En effet, l’univers des médias et de la création audiovisuelle évolue dans un contexte économique et humain qui met en présence de fortes personnalités (politiques, saltimbanques, géomètres) dans un marché particulièrement concurrentiel. Dans cette conjoncture, et quelqu’en soit l’issue de leur désaccord, les protagonistes de ce secteur sont dans la quasi-obligation de maintenir de bonnes relations dont dépend leur avenir professionnel.
En devenant moi-même médiateur et au regard de mon expérience professionnelle, je souhaite participer au développement de cette méthode de médiation auprès des professionnels de l’audiovisuel. Il me semble en effet essentiel aujourd’hui de construire le monde de l’entreprise de demain sur de nouvelles bases non conflictuelles mais constructives. La méthode de la médiation permet ainsi à chacun de résoudre des conflits sur la base de la communication ouverte, la compréhension mutuelle de la situation des parties et de décider ensemble de l’issue de ce désaccord.
Avocate de profession, j’ai connu l’expérience de médiations judiciaires inabouties, par manque de rigueur et de méthode, jusqu’au jour où un Médiateur, agrée du CMAP, a été nommé dans un de mes dossiers.
Une révélation.
Un Médiateur semblant suivre un procédé précis, questionnant, reformulant, affinant la réflexion des Parties et réussissant à libérer un dialogue, que des années de procédures judiciaires avaient totalement muselé.
Amenées par ce tiers facilitateur, à l’état de pouvoir échanger à nouveau, les Parties ont pu avancer ensemble et… finaliser leur solution.
Cette expérience m’a donné envie de comprendre cette presque magie, venant nécessairement de la formation du Médiateur.
Je me suis donc inscrite au CMAP, sous forme d’évidence.
J’y ai découvert la méthode d’une Médiation qui fonctionne.
La formation Inter-entreprise m’a appris les notions, le process, l’écoute active et cette nécessaire humilité face à la solution, qui change tout.
La formation à la certification, m’a révélé l’ingrédient qui m’échappait encore : l’acception de l’émotion des Parties.
Nulle magie, donc, mais une formation incroyablement rigoureuse et efficace.
Juriste en droit du travail dans une entreprise internationale dans le domaine de l’industrie, le conflit est omni présent dans les dossiers que je traite.
J’ai connu la médiation par mon N+1 qui m’a rapidement convaincue que j’étais une candidate idéale. Nous étions 6 à vouloir nous former et avons cherché un organisme qui proposait une formation sur-mesure. Nous avons retenu l’Institut 131 qui avait une proposition de valeurs convaincante et une équipe très mobilisée.
Cette formation est vraiment complète. Si cela m’a obligée à sortir de ma zone de confort, j’ai apprécié apprendre une nouvelle technique, celle du langage corporel verbal et non verbal. C’est un véritable savoir-faire. J’ai l’impression d’avoir appris une nouvelle langue et j’ai beaucoup aimé travailler mon savoir-être. L’alternance de la théorie et de la pratique est très appréciable dans une ambiance très bienveillante. Et il existe autant de styles de médiation que de médiateurs, il faut avant tout rester soi-même. Ma prochaine priorité : pouvoir consacrer plus de temps à la médiation.
Pour conclure et en synthèse la médiation est un mode de résolution des conflits résolument centré sur l’humain, puisqu’il repose sur l’expression par chaque partie de ses besoins profonds et recherche la [ré]conciliation de ces besoins, dans une logique « gagnant / gagnant » qui ne peut être que source d’apaisement. En cela, on ne peut qu’espérer que la médiation continue de se développer